- Le 21 avril 2018
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LE CHEMIN DU VERITABLE DEVELOPPEMENT
<< YOONU YOKKUTE >>
1ère PARTIE : MESURES CLES
PROGRAMME PRESIDENTIEL MACKY 2012
Chers compatriotes,
Depuis trois ans j’ai sillonné minutieusement le pays à votre rencontre pour mieux écouter, observer et surtout apprendre. J’ai mesuré l’ampleur des souffrances des femmes prises dans les tâches quotidiennes et rencontré des familles installées dans des quartiers précaires, inquiètes à l’approche de l’hivernage et une jeunesse en désarroi, sans qualification ou des diplômés sans emploi. Notre cher Sénégal va mal, très mal. Il est traversé par d’innombrables fractures.
Le modèle de développement choisi jusqu’à présent ne parvient pas à venir à bout des injustices sociales. Il faut le changer. Il nous faut le repenser. En effet, notre modèle économique n’est pas suffisamment productif pour nous permettre de créer les emplois et les richesses nécessaires à notre développement.
Dans le même temps, les conditions pour une croissance développante au service de tous ne sont pas réunies.
Le chemin sera difficile, mais rien ne doit entamer notre détermination et notre persévérance.
Chers concitoyens, c’est sur la base d’un nouvel ordre de priorités qu’il faut désormais agir et c’est un chemin pour le véritable développement que je vous propose d’emprunter. Notre projet se concentre
sur 3 principales priorités : la jeunesse, les femmes et le monde rural. Il s’agit principalement
d’apporter une protection, des perspectives et des opportunités d’emploi. Ces priorités majeures de
notre projet traversent les 5 axes solidaires suivants :
1. METTRE FIN AUX INJUSTICES SOCIALES
2. ASSURER LES BASES ECONOMIQUES DU DEVELOPPEMENT
3. ATTEINDRE UNE PRODUCTIVITE DEVELOPPANTE
4. DEVENIR UN MODELE DE DEMOCRATIE EFFICACE
5. GARANTIR LA PAIX, LA SECURITE, LA STABILITE ET OEUVRER POUR L’INTEGRATION
AFRICAINE
Notre programme a été bâti autour d’une seule promesse : le Véritable Développement.
La nature et la qualité des infrastructures ont toujours déterminé les capacités économiques réelles d’une nation. Ainsi en est-il des systèmes d’irrigation et de maîtrise des eaux mais aussi de l’énergie, du transport et des réseaux routiers, ferroviaires ou informationnelles.
Il s’agit des « bases économiques du développement », ils correspondent aux investissements en capital qui permettent d’améliorer la fertilité des terres, l’élevage, la qualité de vie et d’habitation – les villes – les savoirs et savoirs-faires.
L’enseignement supérieur, la Recherche et l’Innovation, la science et les technologies (pour les
ménages, l'agriculture et l'industrie) mais aussi la santé via les systèmes de prestation de soins de santé publics sont parties intégrantes de ces bases économiques du développement.
Après des décennies où l’Etat n’a pas su conduire les investissements nécessaires pour disposer des bases économiques pour le développement il est temps de marquer une rupture majeure en assumant pleinement sa responsabilité économique et ainsi procéder aux investissements de rattrapage et d’avenir à la hauteur des défis à relever.
C’est une condition sine qua none d’un Etat au service de ces citoyens et en quête du véritable
développement. Les investissements permettront alors aux énergies du pays quelque soit leur taille, du monde rural ou urbain, de s’exprimer. En somme nous rendrons disponibles les indispensables services et infrastructures pour une productivité développante.
La réponse à l’impératif de rééquilibrage des fonctions territoriales passe par une politique
d’aménagement globale et intégrée, pensée en fonction des spécificités de chaque région mais avec
une vision d’ensemble.
La ville de Dakar doit conserver son rôle de capitale politique et économique du pays, mais le
développement de métropoles secondaires est un enjeu clé pour l’avenir du pays. En effet, la pression
foncière constatée dans la région de Dakar est susceptible de freiner le développement de la métropole,
au profit d’autres capitales africaines. Il est ainsi indispensable de décongestionner Dakar afin de
maintenir son rôle de port d’envergure continentale et de plaque tournante des échanges africains.
Création de 6 pôles* de développement économique
Recentrage des rôles de la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC) et de ses objectifs de
mobilisation financière en cohérence avec l’enjeu ses mandats notamment l’habitat social
Programme annuel de restructuration des quartiers inondables et précaires dans les banlieues pour 21,5 milliards par an soit 150 milliards sur 7 ans. Ce dispositif concernera 1 million d’habitants.
Construction de logements sociaux (pour un budget de 300 milliards) accessibles également aux
individus sans revenu régulier via des groupements mobilisant une garantie par caution solidaire
Création/Réhabilitation des marchés incluant des infrastructures de stockage et de conservation
dans toutes les régions et y promouvoir via quota les productions agricoles ou maraîchères rurales ou périurbaines des producteurs et organisations paysannes
* Pôles Ouest-Littoral comprenant la Grande et la Petite Côte, avec les régions de Dakar et Thiès : Services, Nouvelles
Technologies, Tourisme, BTP, Industrie
Pôle Centre (Sine-Saloum, Diourbel): Tourisme, Agriculture, Elevage, Pôle Vallée du Fleuve (Matam, Saint-Louis et Bakel) :
Hydraulique, Agriculture, Elevage et BTP
Pôle Sénégal Oriental (Tambacounda et Kédougou) : Agriculture, Elevage, Géologie, Mines, Energie, Industrie
Pôle Sud (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) : Agriculture, Elevage, Tourisme, Menuiserie, Ebénisterie, Services Santé
Pôle Zone Sylvo-Pastorale du Ferlo et Louga. : Elevage, Agriculture, Services et Energie
Une politique de développement cohérente passe nécessairement par un resserrement des liens entre
les différentes régions du pays. A ce titre, ce sont les infrastructures de transports qui permettront un
réel essor de l’économie.
Désenclavement du Sénégal par la modernisation des principales routes départementales,
nationales notamment Tambacounda - Kayes et Tambacounda-Labé pour en faire des routes sousrégionales
modernes
Réhabilitation du chemin de fer KAYES – TAMBA - DAKAR
Construction d’un nouveau Port à Bargny
Construction du Pont de ROSSO et reconstruction du Pont Emile Badiane
Réhabilitation et modernisation des aéroports secondaires
Extension et réhabilitation du train bleu (Dakar – Thiaroye – Rufisque – Bargny - Thiès)
Le secteur primaire souffre de difficultés d’accès aux intrants de qualité, de l’absence d’ouvrages et
d’infrastructures modernes de production. Le sous-secteur agricole fait face à un certain nombre de
difficultés dont celles liées à l’accès aux facteurs de production, au faible niveau de mise en valeur des
aménagements, à la forte dépendance aux cultures pluviales, à la non-disponibilité des semences de
qualité, à l’inadéquation de la politique foncière, aux difficultés d’accès aux marchés et à la faible
valorisation des produits exportés.
Quant au sous-secteur de l’élevage, les contraintes qui entravent son développement sont relatives,
entre autres, au faible niveau de production des races locales, à l’insuffisance d’infrastructures
physiques de base, à la forte compétition agriculture-élevage pour l’occupation des terres et à
l’absence de circuits modernes de transformation et de commercialisation des produits animaux. Notre
politique consistera :
Création d’un Fonds de Garantie et d’Investissement Prioritaire (FONGIP) de 350 milliards
FCFA sur 7 ans (50 milliards par an en moyenne) pour permettre aux acteurs économiques
d’accéder au financement bancaire pour l’acquisition de gros matériels agricoles et avicoles
Réalisation d’infrastructures de stockage, de conservation, de conditionnement et de
transformation dans les marchés urbains et les départements ou pôles économiques
Aménagement de terres destinées spécifiquement et exclusivement pour la culture du maïs, du blé et du soja destinée principalement à l’approvisionnement des industries locales de production
d’aliments, de volailles, bétails
Remise à niveau des infrastructures de recherche sur l’agriculture : ISRA, CIRAT, etc..
Face au défi de la demande d’électricité pour nos foyers et nos entreprises, aucun choix ne doit être
fait de façon hâtive. Aucune ressource ni solution ne peut être écartée pour des raisons conjoncturelles
ou idéologiques. Notre politique énergétique se fondera sur le « Mix énergétique ». Une approche
d’autant plus pertinente pour notre pays que la demande en électricité s’établit sur plusieurs niveaux ;
chacun correspondant à des marchés différents.
Aussi, une solution durable de production d’énergie implique l’adaptabilité spatiale et temporelle aux
spécificités des besoins et des ressources de notre pays.
Restructuration de la SENELEC
Libéralisation totale du secteur de la production pour fournir au minimum 200 MW
supplémentaires en « Mix énergétique » (solaire, charbon, thermique, photovoltaïque, biomasse,
hydraulique, géothermie) tous les 3 ans en public et privé
Programme national d’intégration du solaire photovoltaïque dans le bâti et les édifices publics
Interconnexion au réseau électrique nord-africain et ouest africain pour bénéficier des possibles
excédents de production du Maroc et d’Europe
Relance immédiate de la construction de la 2ème Phase de la centrale de Kounoune (60MW)
Construction de 5 centrales hybrides (fuel/solaire) de 30MW chacune dans les centres isolés soit
un total de 150MW.
Réalisation avec l’OMVG/OMVS de 2 centrales hydroélectriques (Bafing -300MW- et Souapiti -
515MW)
Notre système de santé souffre d’un manque de personnel, d’infrastructures et d’équipements. L’offre
est essentiellement concentrée sur Dakar et reste très insuffisante dans les régions périphériques ainsi
que dans la banlieue.
Les coûts de santé prohibitifs pour une population pauvre et sans protection sociale plongent les
familles condamnées à renoncer aux soins dans des situations de détresse et de souffrance
innommables.
Pourtant, la santé est la mère des richesses. Il n’est de développement sans amélioration significative
du niveau général des indicateurs de santé d’une population. Assurer les bases du développement c’est
donc en premier lieu agir sur les principaux leviers de la politique de santé pour renforcer la
prévention, améliorer l’accès aux soins, aux médicaments et le suivi sanitaire, augmenter l’offre de
soin sur l’ensemble du territoire.
Mise en place d’un système de Couverture Maladie Universelle de Base par la création d’une
Caisse Autonome de Protection Sociale Universelle (CAPSU) complétée par les Mutuelles
Communautaires et Socioprofessionnelles
Construction et équipement de 10 nouveaux hôpitaux de niveau régional et d’au moins d’un centre
de santé équipé dans chaque commune ou communauté rurale
Création d’une Office Nationale de Modernisation et de Maintenance des Equipements Sanitaires et Hospitaliers publics
Adoption d’un Plan National d’Approvisionnement en médicaments de base
Appui au développement d’une industrie pharmaceutique locale
Réforme des études de médecines pour l’adapter aux besoins quantitatifs du pays
L’enseignement technique et professionnel a toujours été relégué au second plan au profit de
l’éducation générale, le plus souvent considéré comme une alternative après l’échec scolaire.
L’apprentissage est ainsi essentiellement laissé au secteur informel où nos jeunes arrivent certes à
exprimer leur génie (dans la menuiserie, la mécanique, la maçonnerie, la couture, l’agriculture etc.)
mais avec des moyens rudimentaires, sans reconnaissance formelle de leurs compétences et sans aucun
soutien de l’Etat.
Il n’est de développement sans amélioration de la qualité des formations et l’accroissement du niveau
général des compétences. Certifier formellement la compétence des apprentis de l’informel et placer
l’apprentissage au coeur de notre système éducatif afin d’arrimer les formations aux besoins de
l’économie nationale seront les piliers de notre politique de formation.
Création dans chaque pôle, en Partenariat Public-Privé (PPP), de centres de formation
techniques et professionnels spécialisés pour les 6 pôles de développement retenus
Programme de formation dual (atelier, études) permettant à 300.000 apprentis déjà présents dans
le secteur informel de valider leurs compétences pratiques acquises et d’obtenir une qualification
Poser les bases du développement c’est aussi adapter et améliorer la qualité de l’enseignement
supérieur, assurer l’accueil des étudiants et nouveaux bacheliers dans de bonnes conditions,
promouvoir la recherche et l’innovation.
Création dans chaque pôle, en Partenariat Public-Privé (PPP), d’une Université des métiers (Bac
+3) pour les 6 pôles de développement retenus
Développement des filières d’enseignement de pointe et pour « l’Offshore » en créant une zone
spéciale à Loumpoul suivant le modèle « Silicon Valley » en partenariat avec les industries et
centres de recherche nationaux, européens, américains et asiatiques
Intégration des diplômes de management et de gestion des entreprises dans les universités
publiques
Désengorgement de l’Université de Dakar en créant de nouvelles universités dans la banlieue
Remise en état des services de recherche-développement agricole et avicole nationaux
Augmentation progressive du Budget relatif à la Recherche et Développement avec un objectif de
0,5% Budget en 2015
La croissance ou l’augmentation de la production ne provoque pas nécessairement le développement.
Le Sénégal et d’autres pays bien que connaissant depuis des décennies une croissance positive en sont l’illustration parfaite.
Elle demeure pour beaucoup l’unique boussole des politiques proposées pour améliorer le niveau de vie des populations. Les crises dans les pays aux économies extraverties d’Afrique et même d’Europe, spécialisées dans l’exportation de matières premières ou dans les produits financiers, démontrent pourtant que certaines croissances à deux chiffres peuvent être en trompe l’oeil.
Notre politique de « productivité développante » opère une rupture fondamentale avec cette
conception qui ne permet pas de voir l’absence de développement, la montée des inégalités et la diminution importante du pouvoir d’achat de la population.
Cette politique vise le coeur du développement, la productivité, c’est-à-dire production et rendement. Il s’agit de l’accroître en se focalisant sur la base de l’économie nationale du pays le monde agricole, et ses exploitations familiales, mais aussi le secteur informel et son artisanat afin de conduire à une amélioration du niveau général des conditions de vie des populations et générant un effet multiplicateur sur l’ensemble de l’économie.
En oeuvrant à assurer sa faisabilité – via les bases économiques du développement – nous atteindrons une productivité développante par la mise en place d’une politique active et innovante en matière de financement et d’accompagnement des diverses structures de production (exploitations agricoles, artisanat, petite entreprise, PME/PME, industrie, etc.) dans les secteurs primaires, secondaires et tertiaires pourvoyeurs d’emploi de l’économie nationale. Elle prendra notamment la forme d’un Pacte National pour les Petites Entreprises et les PME/PMI concernant le monde rural ou urbain, un « Small Business Act » à la sénégalaise.
Le poumon de notre économie se situe dans le secteur informel en particulier. De toutes les catégories
d’entreprises il est crucial de construire notre politique autour de « la petite entreprise ».
Elle constitue le déclencheur d’une politique globale réussie d’appui à l’entreprise. En effet la petite
entreprise se situe à l’intersection du véritable développement économique. Au dessus d’elles les PME
qui sont le tissu économique du Sénégal, les futurs moteurs de notre économie en dessous les microentreprises
et notamment les activités génératrices de revenus, les amortisseurs des difficultés de la
vie.
Une politique globale permet à chacune de ses catégorie de faire un pas vers l’avant sortir les
premières de la précarité, permettre aux secondes de constituer un dense et vaste réseau d’entreprises
facteur de croissance et enfin aux dernières de devenir leader au niveau sous-régional et continental.
Création d’un « Pacte Petites Entreprises et PME-PMI » intégrant les dispositifs d’appui aux
entreprises existants et les renforçant. Il ouvre notamment l’accès aux marchés publics et fixe des
quotas pour les PME ou les groupements de Micro et Petites entreprises dans la sous-traitance de
toutes entreprises publiques ou privés
Dispositif de création de 500.000 emplois sur 7 ans par la mise en place d’un programme
d’appui au montage de projets et d’accompagnement des Jeunes entrepreneurs à travers le Fonds de Garantie et d’Investissements Prioritaires (FONGIP) : en moyenne 30.000 projets seront
concernés chaque année notamment l’artisanat, l’agriculture et le tourisme
Promotion d’incubateurs et de couveuses ou maisons de l’entreprise dans tous les
départements mettant à disposition des locaux, des équipements et des services pour les petites
entreprises. Elles sont sélectionnées dans le cadre de concours « TALENTS D’AVENIR » par
secteur (agricole, élevage, pêche, artisanat, industriel, services, etc.)
L’agriculture sera la priorité car elle est porteuse d’externalités positives sur l’ensemble des autres
secteurs de l’économie nationale. L’objectif est une agriculture moderne et suffisamment productive pour transformer le Sénégal et atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Nous adopterons une réforme foncière juste et pérenne fondée sur le principe de la nonfinanciarisation de la terre et levant les contraintes foncières, financières et techniques pour des exploitations agricoles - au premier rang desquelles les familiales - dynamiques.
Réforme du foncier rural avec adaptation des statuts juridiques des exploitations familiales agricoles
afin de sécuriser les droits fonciers des paysans
Investissements massifs dans l’aménagement et l’irrigation des terres cultivables ainsi que la
construction des principales pistes de production
Création dans chaque pôle économique intégrée de sociétés de prestations de services agricoles et
d’élevage (mécanisation, maintenance, stockage, conservation, commercialisation) en partenariat avec
le privé afin de professionnaliser et de mécaniser l’agriculture et de développer l’élevage pour
atteindre l’autosuffisance alimentaire
Dispositif de financement avec le Fonds de Garantie et d’Investissement Prioritaire (FONGIP) afin
de combler totalement le déficit de capacité d’investissement et de fonds de roulement des
agriculteurs, des éleveurs et des pêcheurs
Construction de centres de ravitaillement urbain afin que les villes jouent leur rôle de levier de
développement par rapport aux communautés rurales productrices
Développement de la pêche et de l’aquaculture par le financement des investissements structurants
et l’appui à la filière à travers le FONGIP
L’analyse fine des différentes filières industrielles s’appuyant sur les données nationales et
internationales permettra de repositionner l’économie nationale, d’ajuster les moyens capitalistiques,
l’outil de travail et l’accompagnement institutionnel nécessaire à la compétitivité de notre industrie.
Nous combinerons les concepts du Capital Risque et des Partenariats-Public-Privé pour renforcer les
capacités institutionnelles du secteur privé sénégalais et ouvrir les marchés mondiaux à des
exportations sénégalaises de biens et de services diversifiés.
Mise à disposition des entreprises à fort potentiel de développement les moyens capitalistiques de
leur expansion (Raffinerie, Oléagineux, Cimenteries, Agroalimentaires, Télécoms, BTP, Médias,
etc.) en renforçant leur capital par la création d’un Fonds Souverain d’Investissement Stratégique
(FONSIS) de 250 MILLIARDS
Promotion d’une présence capitalistique minimale (25%) de privés nationaux dans les secteurs clé de l’économie nationale notamment les grandes industries minières, les cimenteries, les BTP…
Développement les industries intermédiaires (i.e produisant des biens de consommation
intermédiaire destinés aux entreprises) en partenariat avec le privé afin d’augmenter l’effet
d’entrainement de certains secteurs sur l’économie nationale et favoriser l’installation d’autres
industries
Modernisation du secteur de la menuiserie métallique et du bois afin de devenir plus compétitif
face aux acteurs clés mondiaux sur le marché national et sous-régional
Restructuration du secteur agroalimentaire afin de créer un champion sous-régional aux activités
diversifiées
Restructuration du secteur agroalimentaire afin de créer un champion sous-régional aux activités
diversifiées
Le tourisme est, après l’agriculture, le deuxième pilier de notre politique sectorielle compte tenu de
son potentiel de développement et de son impact tant sur l’économie nationale que sur le niveau de vie
des populations.
300 milliards seront consacrés aux investissements touristiques sur 7 ans
Dispositif d’accompagnement (création de 500 000 emplois au niveau national) pour les jeunes
dans l’entreprenariat d’activités de loisirs et d’artisanat touristique.
Défiscalisation à 80% de la retraite des résidents étrangers (6 mois minimum de séjour)
originaires d’Europe, d’Asie et d’Amérique
Restructuration de la SAPCO en créant 5 structures indépendantes (Gorée et Lac Rose, Petites
côtes, Côtes Nord, Centre, et Côtes Casamançaises ayant chacune un cahier des charges spécifiques
selon le type de tourisme visé
Application effective de la tva à 10% pour les services touristiques en concertation avec les acteurs
en vue d’une plus grande compétitivité et d’emplois nouveaux
Le rôle de l’Etat est crucial et décisif pour accompagner la complexité de la société de l’information
émergente. Notre stratégie consiste à engager les organisations et les citoyens à la culture des
nouvelles technologies de l’information en favorisant la création et l’innovation.
Notre politique consistera à garantir la démocratisation de l’accès aux nouvelles technologies, à
améliorer qualitativement l’infrastructure physique notamment dans les zones rurales, à encourager
l’informatisation des écoles, des collèges, des lycées, des centres professionnels et des universités, à
promouvoir un cadre concurrentiel, à stimuler l’investissement privé en mettant en place un cadre
d’investissement attrayant, à définir un cadre juridique de régulation permettant de protéger les
entreprises et les individus contre les fraudes et à assurer la sécurité des systèmes sensibles.
Abrogation du décret sur la surtaxe des appels internationaux tout en maintenant le contrôle des
volumes des appels entrants
Amélioration des infrastructures de télécommunications et de connectivité à l’Internet notamment
le renforcement de la coopération sous régionale pour les projets communs (satellites, fibres
optiques)
Promotion d’une présence capitalistique minimale (25%) de privés nationaux dans les secteurs clé de l’économie nationale notamment les grandes entreprises de Télécommunications, les
Banques…
Renforcement du Plan Stratégique TIC-TELECOMS – TELE SERVICES « SENEGAL VISION
2035 » avec tous les acteurs du secteur
Dégroupage de la boucle locale (libéralisation de l’utilisation de technologies alternatives,
Wireless, VoIP, CPL) et promotion de la pénétration du haut débit et même du très haut débit
Développement de nouveaux services autour des fréquences libérées
Renégociations avec les 3 opérateurs présents pour leur donner des licences globales
Développement des industries de TIC (montage, assemblage de produits informatiques) en
encourageant l’émergence des petites entreprises spécialisées dans la fabrication de matériels
informatiques, de logiciels et des oeuvres multimédia et surtout de la saisie de données (un marché de plus de 3 milliards de dollars par an dans le monde)
« La démocratie, d’après l’idée que je m’en fais, devrait assurer au plus faible les mêmes opportunités qu’au plus fort » Gandhi
Notre pays est présenté comme un modèle de démocratie du fait de l’absence de coup d’Etat militaire d’une part et de la tenue d’élections régulières impliquant les divers acteurs politique.
Pour autant, la démocratie ne se limite pas à ces seuls principes aussi importants soient-ils. Elle exige notamment la liberté des individus, la règle de la majorité, la séparation des pouvoirs – législatif, exécutif et judiciaire – l’indépendance de la Justice et surtout le respect de la Constitution. Autant de principes qui ne sont jamais des acquis définitifs mais plutôt des quêtes collectives permanentes que chaque acte participe à renforcer. En somme il faut veiller à ce que l’Etat de droit soit respecté.
Tirant les leçons des dérives actuelles et des recommandations des Assises Nationales, nos réformes
institutionnelles viseront à consolider les garde-fous et les contre-pouvoirs permettant de sauvegarder
l’Etat de droit.
Encadrement de l’âge des candidats à l’élection présidentielle dont l’âge minimum doit être 35 ans et celui maximum 70 ans le jour du scrutin du premier tour
Réforme du Conseil constitutionnel (passage de 5 à 7 membres dont 3 seront nommés par le
Président de la République parmi lesquels le Président du Conseil, 1 par la majorité parlementaire,
1 par l’opposition parlementaire et 2 par le Conseil Supérieur de la Magistrature)
Reforme de la Cour suprême et rétablissement de la Cour de Cassation, du Conseil d’Etat et de la
Cour des Comptes
Indicateur des domaines de la Constitution dont la révision requiert un référendum et de ceux qui
ne peuvent faire l’objet modification comme : la forme Républicaine de l’Etat et le nombre et la
durée du mandat
Referendum pour intégrer les révisions constitutionnelles ainsi du maintien ou de la suppression
du Sénat lors des prochaines législatives
« Nous nous engageons à rassembler des femmes et des hommes de conviction et de talents dans un
gouvernement resserré. A service du Sénégal et des Sénégalais ils auront d’améliorer la vie de la
population notamment en réduisant le train de vie de l’Etat et en permettant aux acteurs extérieurs et
au secteur privé de jouer pleinement leur rôle de partenaire de développement.»
Mise en place d’un Gouvernement de Rassemblement National de 25 ministres maximum
Réalisation d’un audit des comptes et des politiques publiques suivi d’un débat public
parlementaire sur les recommandations
Réduction du train de vie de la Présidence de la République sous contrôle de la Cour des comptes
et du Parlement
Rationalisation du voyage en 1er Classe pour les membres du gouvernement/administrations ainsi que des logements conventionnés. Des indemnités seront octroyés aux ayant droits
Rationalisation des Agences nationales et réforme de la carte diplomatique (suppression de 15
ambassades)
Suppression du cumul des mandats (entre toute fonction exécutive et toute fonction élective)
Déclaration du patrimoine des membres du gouvernement, des directeurs généraux des entreprises et des établissements et entreprises publics et rationalisation des salaires des dirigeants publics
Equité dans la presse publique et privée du temps de parole pour les partis représentés au
Parlement
Remboursement par l’Etat des dépenses des cinq premiers partis politiques (sous réserve d’avoir
fait au moins 10% des suffrages exprimés dans les élections présidentielles, législatives ou
municipales) et sur la base de la présentation des comptes annuels certifiés par les Commissaires aux comptes indépendants
Renforcement de l’indépendance des médias privés et appui technique et financier à leur
développement
Les principaux objectifs de la réforme de l’administration publique porteront sur l’amélioration de
l’accueil des citoyens dans les services publics, la fiabilisation de l’Etat civil et du cadastre, le
rapprochement de l’administration des citoyens et la qualité de service.
Mise en oeuvre d’une démarche qualité dans tous les services de l’administration visant une
certification suivant des normes internationales de tous les services clés
« Déconcentration fonctionnelle » : Les grands ministères stratégiques auront leurs directions
générales à Dakar mais toutes les directions sectorielles seront réparties dans les régions
Communalisation : transformation de toutes les communautés rurales en « communes »
Evaluation des politiques de Décentralisation et étude de faisabilité de la création de conseil
départemental (conseil général)
Mis sous tutelle du pouvoir exécutif, instrumentalisé par ce dernier et insuffisamment doté en
ressources humaines et matérielles, le pouvoir judiciaire n’est pas toujours en mesure d’assurer
pleinement ses missions dans l’impartialité et l’indépendance.
Mettre fin à cet état de fait exige de renforcer l’indépendance du Conseil Supérieur de la Magistrature
par sa composition, son organisation et par son fonctionnement.
Nous engagerons des réformes de fond de nos textes de lois afin de moderniser notre code civile et
pénale, revoir nos procédures afin de garantir une plus grande diligence, agilité et rapidité de la justice
et rendre effective la garantie d’un procès juste, équitable et dans un délai raisonnable.
Mise en Indépendance budgétaire de la Cour des comptes et élargissement de ses compétences
aux comptes de la Présidence de la République et du Parlement
Création du Haut Conseil pour la Promotion de la Démocratie et des Droits Humains (HCPDDH)
qui disposera des prérogatives de la CENA, du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel et
du Médiateur qui, par conséquent, seront supprimés
Tous les efforts entrepris pour promouvoir la justice sociale, assurer les bases du développement et générer une productivité développante seraient vains sans une lutte résolue contre la corruption.
En effet, la corruption sape les fondements de la République, freine les transactions, décourage
l’investissement et crée un état d’insécurité judiciaire incompatible avec un climat propice à la
création des richesses.
Gouverner efficacement c’est aussi rassembler toutes les bonnes volontés pour agir et doter l’état des instruments lui permettant d’éradiquer la corruption.
Elaboration d’un Programme national global sur la Prévention de la Corruption
Renforcement des organismes et corps de contrôle et de régulation (CNLCC, l’Inspection générale de l’État (IGE), la Cour des Comptes ou l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP)) et leur donner une autonomie budgétaire
Réforme de la loi n°81-17 du 6 mai 1981 relative aux partis politiques et encadrant leur
financement
Transposition immédiate dans le droit national de la Convention des Nations Unies contre la
corruption
Accord du droit de saisine de la justice pour la CNLCC ainsi que la Cour des Comptes en cas de
carence du parquet
Réforme de la procédure pénale en introduisant une plus grande automaticité des poursuites face
au principe de l’opportunité de la poursuite
Notre jeune pays a passé la plupart de son histoire à évoluer dans un contexte régional fragile où les crises s’accumulaient (Liberia, Sierra Leone, conflits touarègues au Mali et Niger, crise ivoirienne, fin de règne chaotique en Guinée, coups d’états en Mauritanie et en Guinée Bissau, etc.) et freinaient le processus d’intégration et de développement africain souhaité par les peuples.
Il s’agit donc de définir et de mettre en oeuvre une diplomatie de voisinage par une concertation
permanente, des sommets bilatéraux, les projets sous régionaux sur la base d’intérêts communs et d’une coopération renforcée au service de la paix et du développement. Le pays n’a pas été épargné (conflit casamançais, conflit frontalier avec la Mauritanie, afflux de réfugiés en provenance de la sousrégion, déploiement de nos troupes hors de nos frontières pour des opérations de maintien de la paix) et doit encore faire d’ultimes efforts pour ramener la paix, la stabilité et la sécurité au sein de ses frontières. C’est aussi le moment ou jamais pour trouver une solution durable et complète à la crise en Casamance. La crise casamançaise est l’un des plus anciens conflits d’Afrique et l’un des derniers points de crispation. Sa résolution doit être la priorité N°1 afin d’amener la sécurité et le développement à tous nos citoyens. Le retour de la paix en Casamance permettra d’instaurer un climat de confiance avec nos voisins Gambiens et Bissau-guinéens et renforcera la dynamique d’intégration régionale.
Au vu des évolutions récentes, la paix semble enfin s’imposer dans l’ensemble de la sous-région. Elle apporte une immense énergie créatrice qui, si elle est utilisée à bon escient dans les tous prochains mois, sera favorable à notre projet d’intégration africaine. Les chantiers régionaux peuvent enfin sortir de leurs placards. Mis en route, ils permettront de renforcer la dynamique de croissance en apportant des solutions supplémentaires à notre crise énergétique, à notre projet d’autosuffisance alimentaire, à notre volonté d’avancer vers le développement main dans la main avec nos frères africains. Nous devons aussi clairement définir le rôle et place des institutions africaines dans la gouvernance mondiale. Nous renforcerons les capacités d’initiative et d’action diplomatique de l’Union Africaine.
L’Afrique doit parler d’une seule voix pour peser dans les affaires du monde. Cela passe par la
réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies. Le « soft power » sénégalais pourrait y oeuvrer en allant siéger à nouveau en tant que membre non permanent au conseil de sécurité. Une politique étrangère ambitieuse et réaliste doit aussi s’attacher à rendre effective une diplomatie des droits de l’Homme et des peuples qui, sera basée sur le socle universelle des valeurs démocratiques s’inspirant de la charte de gouvernance rédigée lors des Assises – justice indépendante et moderne, lutte contre la corruption, renforcement et stabilité des institutions.
Audit de toutes les mesures politiques et économiques mises en place après les différents accords de paix (1991, 2011) pour comprendre l’origine des blocages et y trouver des réponses adéquates
Indemnisation effective des victimes du JOOLA, des mines et de la guerre et prise en charge des
pupilles de la nation
Intégration des différentes factions du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance
(MFDC) dans la vie politique nationale
Positionnement de la Casamance en Pôle Economique d’Importance Internationale en créant
notamment une zone élargie de franchise industrielle
Réalisation d’un programme spécial de développement de la culture du riz de la Casamance pour
atteindre l’autosuffisance alimentaire nationale en riz
Désenclaver la Casamance par différentes voies de raccordement : pont sur le fleuve Gambie, voie
de contournement, reconstruction du pont Emile BADIANE
Promouvoir l’aménagement de nouvelles zones touristiques casamançaises et renforcer le
positionnement de la Cap Skring (réhabilitation des aéroports de Ziguinchor et du Cap Skring aux
normes des aéroports internationaux – Allongement des pistes, aérogares et systèmes de sécurité)
Construction d’un CHU sous régional doté des équipements les plus modernes et d’un institut de
recherche d’envergure continentale
Revoir des modes opératoires des forces de sécurité, renforcer leurs équipements et moyens
d’intervention dans le cadre de l’allocation d’un budget d’investissement annuel de 20 milliards
Préparer un avenir régional fraternel c’est aussi anticiper sur les potentiels facteurs de déstabilisation
par une diplomatie de paix et de sécurité. Le développement effréné des trafics de drogue (Guinée
Bissau, Guinée, Mauritanie, Sénégal) et le développement de réseaux terroristes (Nigeria, Sahel)
affaiblissent les structures sociales et celles de l’Etat de droit. Nos forces de sécurité doivent se
préparer à faire face à ces nouvelles menaces en renforçant les partenariats internationaux. Elles
doivent aussi devenir de véritables acteurs du développement économique et social par l’utilisation des
savoirs faire (santé, génie, prévention).
Modernisation des moyens d’action de l’Armée nationale et des forces de sécurité.
Revalorisation de la condition militaire et du lien Armée/Nation
Revalorisation et réhabilitation des écoles de formations militaires
Renforcement de la couverture sociale des militaires (santé, retraite) et dispositif de protection
sociale et de prise en charge des mutilés de guerre (CAPSU)
Amélioration des passerelles professionnelles entre les mondes civil et militaire par un système
d’équivalence qui favorisent la valorisation des connaissances acquis par les militaires
professionnels et offrent des débouchés civils
Faire des forces de défense un outil du véritable développement (Santé, Génie)
Continuation du processus d’intégration africaine en termes de sécurité et maintien de la paix
Renforcement des partenariats techniques et logistiques internationaux (France, USA, UE, pays
émergents)
Audit du nouvel accord de partenariat passé avec la France (et autres pays le cas «échéant).
Renforcement des capacités d’investigation et d’intervention des unités spécialisées dans la lutte
contre le trafic de drogue et le terrorisme
Poursuite des efforts pour une police de proximité et de sécurisation des sites touristiques.
Réforme des conditions d’obtention du permis de conduire et généralisation de l’obligation de
suivre une auto-école pour l’obtention du code de conduite
« Le 21ème siècle sera le temps de l’Afrique qui gagne(…) si nous acceptons d’être solidaire pour
réussir l’indispensable transformation de nos pays. Je mettrais toute mon énergie pour que le Sénégal
soit exemplaire et l’un des moteurs de cette Afrique. »
Réalisation de Grands projets régionaux (Energie, Routes, Chemins de fer)
Elaboration d’une Politique Agricole et d’Autosuffisance Alimentaire Commune (P3AC)
Candidature conjointe avec l’un des pays frères suivants – Mauritanie, Gambie ou Guinée-Bissau -
pour l'organisation de la CAN de football
Mise en oeuvre d’une Politique Agricole et d’Autosuffisance Alimentaire Commune (P3AC)
visant à l'autosuffisance alimentaire par l’achat privilégié dans le marché commun qui renforcera
nos industries et notre agriculture
Notre développement économique passe également par la mise au point de partenariats innovants et
adaptés à nos intérêts nationaux avec nos différents amis (France, UE, USA, pays émergents), ce que
l’on pourrait dénommer une diplomatie du véritable développement. Celle-ci nécessite une
réorganisation et rationalisation de notre outil diplomatique en recentrant les activités de nos
diplomates sur le développement économique.
Rationalisation de la carte diplomatique en redéployant et en renforçant notre personnel
diplomatique en Afrique et particulièrement dans les pays limitrophes afin de consolider les
partenariats stratégiques
Mise en place un Conseil des Affaires étrangères qui aide le chef de l'Etat à mieux définir puis
évaluer la politique étrangère
Soutien pour la position commune africaine du Consensus d’Ezulweni pour que le continent
africain obtienne deux sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU
Promotion de la destination Sénégal par nos bureaux du tourisme et nos ambassades
Négociations à l’OMC avec l’ensemble des pays africains afin d’obtenir des règles commerciales
plus équitables pour protéger nos secteurs stratégiques (agriculture, pêche, industries de
transformation).
Ce développement passe principalement par une politique de mise en valeur de la Diaspora. Nous
devons donner les moyens aux émigrés de s’impliquer dans notre projet de développement. Bien
formée, expérimentée entreprenante et entrepreneuse, riche de sa diversité, la diaspora dispose
d’immenses atouts qui sont essentiels pour arriver au chemin du véritable développement. L’Etat et les
diasporas doivent faire preuve d’imagination pour mettre en oeuvre de nouvelles façons de travailler
ensemble qui permettent le rayonnement de notre pays à l’international tout en utilisant les
compétences acquises par nos expatriés au service du pays.
Représentation des Sénégalais de l’extérieur au Parlement
Mise en place des Maisons des Sénégalais de l´extérieur, espace de rencontre et de regroupement de la communauté sénégalaise
Elaboration d’une politique de la diaspora permettant un meilleur appui et meilleure mobilisation
et articulation des compétences et ressources de la diaspora dans les différents domaines de
politiques publiques (éducation, santé, emploi, etc.)
Négociations de nouveaux partenariats internationaux autour des migrations avec les pays du
Nord, mais aussi en directions des pays émergents. Renforcer la concertation avec les pays
limitrophes et en particulier le Mali sur les négociations migratoires avec l’Europe et les pays
membres
Mise en place de mécanismes facilitant les investissements des Sénégalais de l'extérieur au
Sénégal, dans des secteurs porteurs comme l'habitat, l'agriculture, la micro-finance avec la montée en puissance des différents dispositifs tels que le Fonds d'Appui à l'Investissement des Sénégalais de l'Extérieur (FAISE)